Créer
votre projet
Demander
un devis
Prendre
rendez-vous
Accueil ActualitésLa porte Bordelaise : splendeurs et évolutions

La porte Bordelaise : splendeurs et évolutions

La porte Bordelaise : splendeurs et évolutions
  Lorsque l’on vous parle de porte bordelaise, vous pensez de suite à quelques monuments emblématiques de la ville de Bordeaux qui situaient il y a fort fort longtemps, les limites de la ville et parfois devenaient des portes d’octroi…. Lorsque vous pensez à porte bordelaise, vous visualisez certainement ces portes d’échoppes étroites cachées derrière un rideau souvent affreux… pour se protéger des vents, du soleil ou pour ne pas abîmer sa porte ? Aujourd’hui la porte bordelaise est souvent associée à un patrimoine. Au XVème siècle, les échoppes bordelaises ont fleuri pour habiller la rue, façades étroites avec une fenêtre, souvent rassemblées près des artères commerçantes et devant le fleuve pour profiter du négoce, et de l’approvisionnement de denrées d’importation. De fait les échoppes étaient souvent des boutiques commerçantes.

L'évolution de la porte bordelaise : le bois est interdit par peur des incendies

Bordeaux devint la ville de pierre par l’édit de Henri IV, ce qui constitue le premier règlement d’urbanisme. Les façades de Bordeaux s’habillent alors de portes aussi diverses et variées que leurs propriétaires. Les hôtels particuliers se dotent de portes larges, de portes cochères pour laisser passer un véhicule. Ces portes sont ornées de décoration sculptées dans la pierre et sont souvent en référence avec le métier exercé par le propriétaire de la maison. On voit sur les portes d'entrée des mascarons à l’effigie d’un saint protecteur  ou de figures monstrueuses pour protéger la demeure des esprits malveillants.   Les portes bordelaises possèdent souvent une imposte, c’est-à-dire une partie fixe parfois ouvrant au-dessus de la porte. La diversité des menuiseries sur les portes de Bordeaux est telle que l’on peut aisément dire que chacun a lancé sa mode. Le développement des grandes portes d’entrée vient évidemment de l’importance de stocker les arrivages de marchandises dans le hall des entrées.

Au XVIIIème siècle les portes bordelaises sont principalement sur-mesure.

Ces portes monumentales sont décorées avec des vitraux, des pilastres travaillés, les menuisiers rivalisant de talent pour étaler leur art. Au XIXème siècle, les portes sont faites en usine et les machines à rabots remplacent peu à peu les scies. Puis les portes cochères sont remplacées par les portes de garage avec l’utilisation d’un nouveau matériau, le fer. Aujourd’hui, ce sont des voitures qui passent sous les portes bordelaises et même si les portes sont de formes beaucoup plus simples, elles n’en restent pas moins un vestige unique dans la ville de Bordeaux, que seuls certains boulevards haussmanniens possèdent encore. C’est pour cela qu’il convient de les entretenir avec soin, en respectant les traditions de montage, et les formes de ferrures ou de crémones. Du côté des portes d’échoppes, les portes sont ornées d’une plinthe et d’un panneau bas, l’imposte est vitrée. Qu’elle soit en bois avec panneau vitré, travaillée de fer forgé ou complètement métallique en style Art déco, la porte bordelaise est performante, étroite mais haute, disposant d’un volet intérieur pour éclairer le couloir, d’une grille pour ventiler l’été, elles sont peintes de couleurs vives de la gamme de marron au noir et gris en passant par les verts et les rouges.

Restaurer ou changer : telle est la question sur laquelle DL Menuiseries se penche

Restaurer une porte bordelaise est nécessaire parce que c’est une partie du patrimoine de la ville qui s’expose. Le changement de porte bordelaise en lieu et place d’une rénovation est préconisée pour une question de coût. Respectueux des traditions et modernes dans les traitements, DL Menuiserie est partenaire des principaux fabricants de portes en Alu et en bois. Toutes nos installations de portes d’entrée d’échoppes sont faites dans les règles de l’art, c’est-à-dire conformément aux principes de restauration habituels. Soit en remplaçant le dormant de la porte pour assurer une meilleure étanchéité et une meilleure isolation, soit en gardant le dormant mais en changeant les charnières de la porte pour avoir une porte d’entrée conforme aux usages patrimoniaux.